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Les deux roues motorisés se distinguent des autres usagers, entre autres par un équilibre précaire, une détectabilité moindre et une plus grande vulnérabilité.

Ils ont besoin d’infrastructures adaptées pour circuler en toute sécurité.  

 

Les objectifs de la FFMC 85 : 

 

- Identifier les défauts d’aménagement qui constituent un facteur de risque majeur pour les motards.

Parmi les anomalies les plus courantes, on relève la mise en place de chicanes avec des objets durs (comme des bacs à fleurs), les potelets rigides , les ralentisseurs non conformes, la présence de gravillons ou de plaques métalliques dans les virages, ou encore du marquage au sol glissant qui favorise les chutes.

- Sensibiliser les élus pour adapter les aménagements

Pour sensibiliser les élus et les aménageurs sur la prise en compte des deux roues dans l’aménagement des infrastructures, la FFMC organise chaque année l’opération « Motard d’un jour ». En invitant des maires à circuler en moto, cette journée permet de mettre en lumière les difficultés rencontrées au quotidien par les usagers des deux roues.

-Co-construire les aménagements avec les pouvoirs publics

Les urbanistes et les architectes semblent peu sensibilisés à la prise en compte des deux roues lors des projets d’aménagement. Avec la difficulté supplémentaire d’identifier les bons interlocuteurs au sein des collectivités locales pour faire entendre la voix des usagers des deux roues motorisées. Pour l’ensemble des intervenants, les projets d’aménagement routiers devraient être menés en collaboration avec les motards : ils pourraient ainsi apporter leur regard sur les projets envisagés et préconiser très en amont des améliorations en termes de sécurité routière.

 

La FFMC 85 ne peut pas sillonner toutes les routes, néanmoins les points dangereux, s’ils nous sont signalés avec photographie à l’appui pourront faire l’objet d’une démarche auprès des municipalités et du département.

Chaque usager, électeur en puissance est invité à écrire aux élus pour les alarmer sur les zones qui pourraient être accidentogènes, ils y sont sensibles, c’est toujours mieux que se taire et ne rien faire.